Acropolia

Parce que s’adapter, c’est tout un métier

Métiers et technos

Les métiers bénéficient de plus en plus de l’apport des technologies. A leur tête: les technologies de l’information et de la communication, les T.I.C.

Dans les activités de gestion, d’industrialisation, de formation et de loisirs, les technologies sont de plus en plus présentes et apportent des possibilités importantes de simplification et d’accélération de l’obtention des résultats des tâches nécessaires à l’accomplissement d’activités humaines.

E.R.P et le développement d’Internet
En gestion, la solution technologique majeure avait été l’E.R.P. (Entreprise Ressource Planning), qui avait permis l’automatisation et l’intégration des tâches de gestion telles que la saisie, le stockage, le traitement, partage et diffusion des informations générées par les activités opérationnelles, etc.
Mais si l’E.R.P. reste au cœur de la digitalisation de la gestion, le développement fulgurant des outils de communication, particulièrement le téléphone mobile numérique, a permis l’élargissement de l’accès au système d’information des entreprises à de nouvelles parties prenantes : clients, fournisseurs, investisseurs, administrations…
Par ailleurs, le développement d’Internet a permis l’émergence de nouvelles formes de ventes et relations. Le e-commerce et la mobilité mettent davantage en relation des vendeurs et acheteurs qui ne se rencontrent jamais, mais réalisent des transactions réelles.

La numérisation dans la transformation
En industrialisation, la numérisation intervient à trois stades de la transformation.
En préfabrication (design) pendant la fabrication (automatisation), et en post-fabrication (contrôle et inspection).

Au stade de la préfabrication, il s’agit notamment de l’utilisation d’outils qui aident à la préparation et design des processus et modèles d’objets à fabriquer. Parmi les résultats, on compte la réalisation d’un schéma des processus nécessaires, accompagnés des instructions, procédures et inventaires des matières à utiliser ainsi qu’une modélisation en 3D des objets à créer – résultant sur un modèle numérique sous forme d’un fichier qui peut être donné à des machines d’usinage.

Pendant la fabrication, le processus et modèle numérique sont utilisés pour usiner et répéter l’usinage du produit avec une précision et à une cadence impossible à assurer manuellement.

Enfin, en post-fabrication, les outils de vision robotisée et de mesures automatisées apportent une aide infaillible dans les processus de contrôle de qualité. Les moyens offerts par les fonctions dites “d’intelligence artificielle” poussent encore plus loin le processus.

Le virtuel numérique
L’informatique combinée avec les technologies de la communication permettent désormais un mode d’apprentissage où l’autonomie occupe une place prépondérante. Elles permettent aussi la tenue de classes virtuelles et la mise à disposition de forums et mises en relation directes entre apprenants et tuteurs. Les contenus tirent de plus en plus profit des possibilités de l’interaction, du multimédia, de quizz en ligne et de la traçabilité du déroulement des activités d’apprentissage.

Par ailleurs, les réseaux sociaux, les offres de produits de loisir et les jeux en ligne ont été à l’origine de l’explosion du développement du virtuel numérique. Bien qu’à mon avis, ils ont peu de chance d’aboutir en masse, les metaverses sont l’exemple type de la virtualisation de la réalité. Il est néanmoins certain que la virtualisation apportera de plus en plus de produits de loisir irréels mais populaires.