Acropolia

Parce que s’adapter, c’est tout un métier

Quand Acropolia a demandé à des centaines de personnes de réfléchir à l’école de leurs rêves, évidemment la réponse qui revenait le plus souvent était ‘POUDLARD’. Mais pourquoi, plus de dix ans après la fin des films, l’école d’Harry Potter fascine-t-elle autant?

Vous connaissez sans doute le fameux château de Poudlard (Hogwarts en VO). L’école de magie d’Harry Potter, célèbre sorcier des livres de J.K Rowling, est une référence culte de la pop culture. Et malgré les innombrables dangers qui ont marqué la scolarité des étudiants, Poudlard reste l’école la plus marquante de la fiction. Mais pourquoi?

Le cadre idéal

Le héros, maltraité et mal aimé, passe d’un placard à balais à un lit kingsize à baldaquin dans un château à l’abri des regards en Ecosse… Qui ne voudrait pas cette vie?

 Magie mise à part, la localisation et les bâtiments de Poudlard en font le cadre idéal pour l’épanouissement des élèves. Entouré par une grande forêt avec un accès à un lac et une vue époustouflante, le château de Poudlard est totalement supérieur aux locaux préfabriqués d’un petit lycée du 92. Puis, il y a un certain charme à apprendre dans des salles en pierre ou au pied d’un sapin – on sort du cadre rigide de l’école classique et on s’ouvre à de nouvelles façons d’apprendre. 

Le système de maison

A Poudlard, les élèves sont répartis dans quatre maisons: Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Tout au long de l’année scolaire les bonnes et mauvaises actions des étudiants sont évaluées par un système de points pour qu’à la fin de l’année, la maison avec le plus de points remporte la victoire sur les trois autres. Ce système, lorsqu’il est bien utilisé et surtout compris, permet de développer un esprit compétitif sain et un sens de la communauté. Puisqu’ils font partie d’une équipe, les élèves font des efforts car ils savent que leurs actions auront des conséquences pour toutes une poignée de personnes. 

Ce système de maison est d’ailleurs déjà mis en place dans certains établissements de pays anglophones comme SCEGGS Darlinghurst en Australie, où les étudiantes sont réparties dans six maisons différentes, et ce, depuis 1926. 

Moins de théorie, plus de pratique

Ce qui fait la particularité de Poudlard c’est la pratique. Rares sont les cours où les élèves se contentent de simplement écouter le cours magistral. Ils concoctent des potions, apprennent à utiliser leur baguette, caressent des animaux impressionnants, montent sur des balais, lisent dans le marc de café. Tous ces cours là pourraient se limiter à un enseignement théorique avec démonstration de la part des professeurs.Pourtant, tous les élèves pratiquent et se perfectionnent au fil des années. C’est là la force de Poudlard. 

Finalement, outre l’univers magique, Poudlard fascine autant car c’est le genre d’école qui casse complètement les codes de l’enseignement classique. Certes, il est plutôt compliqué d’introduire des cours avec des hippogriffes. En revanche, la pratique et le sens du partage, l’esprit d’équipe et la fin des longues heures sur des chaises à écouter sans comprendre… tout cela est plus que faisable. Il faut y croire.